Le millésime 1965 est un millésime qui vous tient à cœur ? Il s’agit pour vous d’une année de naissance, d’une année de mariage ou tout autre symbole qui vous incite à vouloir offrir ou boire un vin de cette année ? Nous allons vous décrypter ce millésime afin de vous aider à acheter la bouteille qui conviendra le plus à votre besoin.
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Le Millésime 1965 à BORDEAUX
Difficile de rentrer dans le détail sur cette année 1965. Ce fut sûrement le millésime le moins abouti, le plus mauvais de l’après-guerre. Il faut dire que les pluies quasi constantes sur le vignoble y sont pour quelque chose. Ce fut l’année de la pourriture complète des raisins. Ce qui donnera des vins dilués, compliqués à vinifier. Et même si l’année est moins désastreuse que le millésime 1963, plus aucun vin de ce millésime n’est bon à déguster.
Anthony Barton disait « étés pluvieux et années tristes », les années 1963, 1965 et 1968 passent pour des records de mauvais millésimes.
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Le Millésime 1965 en BOURGOGNE
C’est aussi le même son de cloche pour les vins de la Bourgogne. Le millésime 1965 ne restera pas comme un grand moment de vinification et de dégustation. Ce fut une triste année tout simplement parce qu’il n’y a pas un seul jour en juin, juillet et en août sans que des gouttes ne tombent sur le sol Bourguignon. La vendange a été décalée jusqu’à la mi-octobre, mais le temps ne s’est jamais réchauffé suffisamment pour faire mûrir le raisin comme il se doit. Certains vignerons auront fait appel à la chaptalisation (le fait d’ajouter du sucre pour améliorer la concentration et le degré d’alcool du vin), mais cela ne suffira pas pour produire des vins convenables. En règle générale, les vins sont maugres, pâles et manquent de richesse et de profondeur.
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Le Millésime 1965 sur le reste de la France
La pluie s’est déversée partout en France durant les mois de juin, juillet et août. Cela aura pour conséquence de retarder la bonne maturité du raisin, et surtout de laisser s’installer de l’humidité dans les vignes. A toutes ces contraintes s’ajoute la pourriture sur le raisin.
En Vallée du Rhône, ce fut une année désastreuse. Vins Dilués, sans puissance et avec un très faible potentiel de garde.
Pour la Champagne, dame nature n’en est pas allée de main morte car en plus de toutes ces difficultés, des tempêtes de grêles se sont abattues sur les vignes. Une partie des raisins sera donc détruite par cette grêle quant aux raisins survivants, une acidité trop présente et un alcool insuffisant caractérisent le millésime.
Finalement, la seule bonne nouvelle encore une fois est pour le vignoble d’Alsace, qui même si les conditions furent là aussi compliquées, rentreront des raisins de meilleur qualité et réussiront le millésime 1963 autant sur la quantité que sur la qualité.