À la découverte du domaine Leroy

Présentation du Domaine Leroy

Le Domaine Leroy produit actuellement certains des plus grands vins rouges de Bourgogne de la Côte d’Or. Lalou Bize-Leroy a débuté en tant que négociante au sein sa maison familiale, fondée par son père, Henri. L’empire Leroy comprend trois entités: la Maison Leroy basée à Auxey-Duresses; le Domaine d’Auvenay doit son nom à la maison de Lalou Bize-Leroy, près de St-Romain. L’imposant Domaine Leroy doit le sien à Vosne-Romanée.
Lalou Bize-Leroy possède également un quart du Domaine de la Romanée-Conti, où elle a été codirectrice jusqu’à ce que les autres actionnaires la renversent en 1992, en partie parce qu’elle avait créé un vignoble concurrent. En 1988, Lalou-Bize-Leroy acquit le Domaine Charles Nöellat à Vosne Romanée et le renomma Domaine Leroy, qui comprenait les bâtiments et les caves qui constituent désormais le siège du domaine, ainsi qu’un magnifique ensemble de vignobles, dont Richebourg, la Romanée St-Vivant, le Clos de Vougeot, Premiers crus Vignerondes et Boudots à Nuits et Beaumonts et Brulées à Vosne. L’année suivante, d’autres domaines viticoles sont achetés au Domaine Philippe Remy, dont le Clos de la Roche, à Latricières-Chambertin et au Chambertin. D’autres exploitations ont été ajoutées depuis.

Le domaine a été cultivé en biodynamie depuis le début et est maintenant certifié par ECOCERT. Ce n’était pas toujours facile et le millésime 1993 était « certes une catastrophe due au mildiou, mais ils n’avaient à blâmer personne pour être en retard dans leurs traitements », selon Madame.

Le prochain mouvement passionnant, bien que controversé, a été le changement de système de formation des vignes. Depuis quelque temps, le rognage des vignobles était effectué à la main plutôt que de manière plus abrasive à la machine. Toutefois, il n’est pas naturel que la vigne soit coupée et cela affecte sa performance à la fois pour la saison en cours et l’année suivante. Désormais, après la floraison, lorsque les pousses s’allongent, elles sont courbées au lieu d’être coupées. Cela minimise les entrecoeurs et la formation de grappes de seconde récolte, tout en laissant la vigne plus heureuse et en meilleure santé. Personne ne pouvait douter du bien-être des vignes Leroy à la veille des vendanges 2008.

Le Domaine Leroy a été parmi les premiers à utiliser des chevaux pour labourer la vigne, mais la gestion des artisans propriétaires et exploitants des chevaux s’est révélée insurmontable. À un moment donné, cinq opérateurs différents étaient employés et on ne pouvait toujours pas garantir leur présence au moment nécessaire. Maintenant, Leroy utilise de petits tracteurs Caval qui pèsent moins qu’un cheval.

Lalou Bize-Leroy possède 23 hectares de vignes, principalement classées Premier et Grand Cru. Dans le vignoble, Lalou pratique le biodynamisme ainsi que la taille sévère et l’éclaircissage.

 

Domaine Leroy, gardien des grands millésimes

Le Domaine Leroy possède un patrimoine de vignes anciennes, en partie parce que Lalou Bize-Leroy n’a jamais de larves et de replantations. Au lieu de cela, elle remplace les vignes manquantes, provenant de ses propres boutures, mais jamais trop en même temps dans un vignoble donné. Ces vieilles vignes associées à sa politique de formation et d’élagage, limitant le nombre de grappes à quatre par vigne, expliquent en partie la concentration des vins Leroy. Le rendement moyen des appellations et des millésimes au Domaine Leroy est d’environ 16 hl / ha, selon Lalou.

Dans la cave il n’y a pas de vigneron ( vinificateur) ni l’œnologue, André Porcheret n’ayant pas été remplacé après son départ de la récolte 1993. Les raisins sont d’une telle qualité qu’ils n’ont pas besoin d’un vigneron! Après une désélection rigoureuse sur les tables de tri, qui emploient autant de personnes qu’il y a de vendangeurs, les raisins sont placés, égrappés et le tout dans des cuves de fermentation en bois. Après la fermentation, les vins sont élevés dans des barriques neuves de Cadus et François Frères.

 

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