Meilleur-vin-millesime-1996

Année, Millésime 1996

Le millésime 1996 est un millésime qui vous tient à cœur ? Il s’agit pour vous d’une année de naissance, d’une année de mariage ou tout autre symbole qui vous incite à vouloir offrir ou boire un vin de cette année ? Nous allons vous décrypter ce millésime afin de vous aider à acheter la bouteille qui conviendra le plus à votre besoin.

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Le Millésime 1996 à BORDEAUX

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas et c’est bien ce qui fait le charme du vin. L’année 1996 est un très joli millésime, assez semblable sur la maturité des raisins mais si différent en terme d’évolution. Si le millésime 1995 était le millésime du Merlot, cette fois il s’agit bien de l’année du Cabernet Sauvignon. Un superbe cépage, que l’on apprécie pas forcément à sa juste valeur tant son importance dans l’assemblage Bordelais est important. Il est la structure et la colonne vertébrale de très grands vins. Pourtant ce n’était pas forcément gagné d’avance pour sortir un grand millésime… Les mois de Mai et Juin se déroulent sans encombre et offrent un temps parfait pour le développement de la floraison. La première embûche démarre sur l’été car même s’il y a eu des périodes de beau temps, l’irrégularité de la saison ne donnera pas raison au raisin qui n’arrive pas à sortir de cette période aussi mûr qu’en 1995. Il faudra attendre la première quinzaine de Septembre pour voir une évolution spectaculaire des raisins qui vont permettre d’atteindre des mesures de maturité impressionnantes. Si nous reparlons un instant des Cabernet-Sauvignon, Paul Pontallier le citera comme « éclat, pureté, puissance et finale douce. Ils ont tout ! ». De quoi donner envie de déguster quelques quilles. Quoi qu’il en soit, même si les Cabernet-Sauvignon ont la part belle sur le millésime, les Merlot ainsi que les autres cépages s’en sortent aussi très bien et offrent des vins puissants, concentrés. Le millésime 1996 est aussi un millésime important pour le vignoble de Saint-Emilion car il s’agit de l’année de révision du classement des grands crus. Vous l’aurez donc compris, même si sur tout le vignoble l’année fut prometteuse et offrit des grands vins partout, il y a une rive qui s’en est mieux sortie que les autres du fait de sa grande majorité de Cabernet-Sauvignon dans ses assemblages, il s’agit de la rive gauche de la Garonne. Les vins de Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien sont tous magnifiques. Vous avez de la chance, nous avons encore beaucoup de vins de ce millésime magnifique.

Sur Saint-Estèphe par exemple, le Château Cos d’Estournel tire son épingle du jeu avec un vin de caractère. Très opulent, hyper puissant avec des épices qui arrivent en final.

C’est sûrement sur Pauillac que se situent les plus belles réussites. Le Château Lafite-Rothschild récoltera même la note presque parfaite de 98/100 Parker. Si vous voulez découvrir l’appellation sur ce millésime 1996, nous vous conseillons le Château Grand Puy-Lacoste, qui offre tout le panel des vins de Pauillac avec des notes terreuses, très minérales. Une structure très droite avec des tannins qui arrivent à suivre sans être trop présents. Très intéressant.

Les vins de Saint-Julien sont vraiment pas mal aussi … Et oui c’est difficile de choisir…

Le Château Ducru-Beaucaillou offre toute l’opulence du cabernet-Sauvignon avec de la délicatesse et de la finesse. Les tannins fondus sont à leur place et se laisseront accompagner encore maintenant d’une viande maturée.

Sur Saint-Emilion et Pomerol, certains vins sortent du lot, mais il faudra vraiment aller chercher les plus grands pour avoir un jus d’aussi grande qualité que sur la rive gauche. Château Cheval Blanc pourra rivaliser avec sa finesse et sa souplesse, tout comme Petrus qui est encore une fois remarquable sur le millésime 1996.

 

Le Millésime 1996 en BOURGOGNE

Le millésime 1996 va de pair avec la précédente année 1995. Dans le même esprit de production, de décision et de qualité. Même s’il a donné quelques sueurs aux vignerons, tout le monde peut se réjouir d’avoir produit un millésime relativement abondant, sain et surtout de qualité.

Tout démarre bien en Bourgogne avec un mois de Mai agréable et surtout un mois de Juin sous le soleil qui va permettre à la floraison de bien démarrer et de bien se développer avec même un peu d’avance sur son cycle classique. Une fois que la floraison a fait son travail, il faut encore avoir un joli soleil et peu de pluie pour aider le raisin à se former puis se développer. C’est là que les petites gouttes sur le front apparurent… Le mois de Juillet n’a pas été celui tant espéré pour continuer sur cette belle lancée, un peu de pluie ayant ralenti l’évolution du raisin. Après ces petites précipitations, le beau temps fit place et a permis au raisin de bien gonfler, de développer une belle acidité ainsi qu’une peau épaisse et riche. Le mois d’Août et surtout Septembre y sont pour quelques choses, avec deux mois secs et chauds, idéal pour le développement de cette bille de fruit. A cette superbe qualité s’ajoute un raisin assez chargé, bien rond, signe d’une production abondante. Ce descriptif du millésime va finalement bien à toutes les régions de Bourgogne ainsi qu’aux deux couleurs, même si les vins blancs sont un poil plus complexes que les rouges.

Comme annoncé juste au dessus, il n’y a pas de disparité entre les sous régions. Les rouges des Côtes de Nuits sont aussi bons que ceux de leur voisin de la Côtes de Beaune. Idem pour les Blancs du Chablisien et du reste de la Bourgogne.

En Côtes de Nuits, les Gevrey-Chambertin 1996 seront puissants, les tannins sont fermes, riches et en bouche de belles notes d’épices se dégagent. Sur Chambolle-Musigne, le côté charmeur du Pinot Noir fait son effet avec un vin velouté, rond. Mais sur ce beau millésime 1996, il faudra s’arrêter sur les vins de Vosnes-Romanée. Une vrai vrai bonne réussite sur le millésime. Alors il est facile de citer les plus grands domaines pour être certain de ne pas se tromper, mais un Richebourg du domaine Anne-Françoise Gros ou encore une Romanée-Conti vous donneront des frissons…

Un peu plus au sud, en Côtes de Beaune les jolis rouges se trouvent sur Pommard et sur Volnay même si les Aloxe-Corton n’ont rien à leur envier. Sur Volnay, nous avons encore quelques bouteilles du Domaine Michel & Marc Rossignol qui proposent un Volnay 1er Cru Les Pitures magnifique. Opulent, très aromatique avec des tannins fondus. Encore aujourd’hui, il se déguste sur une volaille de bresse accompagnée de champignons par exemple.

En ce qui concerne les vins blancs, les vins de Chablis ont proposé de superbes Chardonnays. Nous pensons au domaine Dauvissat avec ses blancs très droits, minérales et complexes. Pour la petite découverte, car tout aussi sublime mais un peu moins connue, le domaine Alice et Olivier de Moor a produit des blancs d’une très grande intensité. Un peu plus au sud sur des appellations phares telles que Meursault, les grands domaines se sont exprimés. Lalou Bize Leroy par exemple avec son domaine D’auvenay sur son Meursault Les Narvaux ou encore le domaine Coche-Dury avec son Meursault Les Rougeots. Nous pourrions citer encore beaucoup de belles réussites sur ce très bon millésime…

Quoi qu’il en soit, si vous tombez sur une bouteille de 1996, n’hésitez pas à la déguster. Le millésime est vraiment bien et les vins sont purs. 

 

  • Le Millésime 1996 en VALLEE DU RHÔNE

Encore une fois la Vallée du Rhône nous dévoile ses deux visages avec des aléas climatiques difficiles pour pas mal de vignerons. La floraison démarre plutôt bien que ce soit au Nord comme au Sud avec des raisins qui vont par la suite bien se développer. Puis vient la pluie, comme souvent dans cette région, qui va atteindre un peu plus la Vallée du Rhône Méridionale et va diluer certains vins. Par contre au Nord, les appellations de Côte-Rôtie, d’Hermitage ou encore de Saint-Joseph vont offrir de superbes Syrahs ainsi que des blancs très complexes et équilibrés pour ceux qui en produisent. Vous l’aurez là aussi compris, il faudra se concentrer sur les vins du Nord pour trouver des jus de qualité, car même si certains vignerons méridionaux ont fait le choix judicieux d’effectuer un tri très sévère, malheureusement cela ne suffira pas pour produire des jus de qualité sans être un peu dilué.

Mais revenons sur les belles appellations… Car oui, au Nord le millésime 1996 est un très beau millésime, qu’il s’agisse de qualité comme de quantité. Sur Côte-Rôtie la maison Guigal est le parfait exemple que l’on peut produire des vins puissants, complexes et de longue garde. Le vin est passé 3 ans en barrique, ce qui lui confère une colonne vertébrale pour passer les années et évoluer au fil du temps. Sur Hermitage, les vins rouges sont fantastiques, mais il faudra surtout retenir les blancs qui offrent une profondeur, un blanc très aromatique sans être « to much ». 

Pour les vins du Sud, les vins de Gigondas et de Lirac auront su éviter un peu les gouttes mais ne sont plus aujourd’hui dégustables.

 

  • Le Millésime 1996 sur le reste de la France

Sur le reste de la France le millésime 1996 aura fait des heureux. Peu de déchets, plutôt de belles réussites. Le millésime en Champagne ressemblera encore une fois à celui de la Bourgogne, même si le Pinot-Noir au Sud de la Champagne est d’une très grande complexité. En Loire, tout le monde est content. Les blancs sont purs, les rouges offrent des Cabernet bien mûrs, mais là aussi, une petite note supplémentaire au Chenin, qui, sur les grands domaines sera monstrueux.

 

Les Meilleurs Vins français du millésime 1996

 

Selon les avis des dégustateurs et notamment de la team Robert Parker & The Wine Advocate, les meilleurs vins de 1996 sont le Château Margaux 1996 et l’Ermitage l’Ermite de M. CHAPOUTIER !

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